Substance: Ketamine

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La combinaison d'alcool et de kétamine potentialise les effets dépresseurs des deux substances. Les témoignages (ici en français) décrivent un ressenti surprenamment puissant, des nausées et beaucoup de confusion. Il n'est pas rare de vomir et/ou de faire un black-out (lire ce TR). La potentialisation est toutefois moins sensible lorsque l'alcool est pris après la kétamine.

Ce mélange est souvent involontaire, lorsque des usagers sous-estiment leur consommation d'alcool ou sa synergie avec la kétamine (comme ici et là). Peut-être pour cette raison, beaucoup de témoignages rapportent de l'angoisse et des ressentis très sombres (voir ce TR ou celui-là). L'alcool aurait également tendance à brouiller les effets psychédéliques de la kétamine. Il arrive néanmoins que des usagers apprécient ce mélange et le fassent volontairement (par exemple dans ce thread).

Concernant la DCK, ces trois threads (ici, ici et là) indiquent une combinaison généralement agréable, sans plus de précisions, mais insistent sur la nécessité de doser bas. Les effets négatifs recensés sont les nausées, des troubles de mémoire et une chute. Ce thread recense deux réactions allergiques.

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De nombreux témoignages (tels qu'ici) rapportent que la combinaison d'alcool et de kétamine, même à faible dose, augmente la confusion, la nausée, la désinhibition et les troubles de mémoire. À des doses plus élevées, il est fréquent de vomir ou de perdre conscience (exemples ici ou là). Cela implique des risques d'accidents à cause de la perte de contrôle, d'étouffement par aspiration de son son vomi ou sa langue (voir ce témoignage), et de dépression respiratoire.

Les sources secondaires telles que TripSit ou Combi-Checker classent ce mélange comme dangereux, et rappellent de placer les personnes inconscientes en position latérale de sécurité. Le site drugs.com conseille d'accompagner ce mélange d'une surveillance adaptée, notamment de la respiration, et d'éviter toute activité requérant de l'attention ou de l'habileté.

Des études sur des souris montrent, en cas d’usage prolongé des deux substances, davantage de dommages aux organes qu’avec la kétamine seule : ici au cœur, et ici au foie et aux reins.

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Les témoignages du mélange de kétamine et de GHB (tels qu'ici et là) s'accordent sur une forte potentialisation des effets sédatifs des deux produits. La confusion et la désorientation renforcent l'impression d'être "défoncé·e", ce qui peut se traduire par du vertige et des nausées.

Le site d'information médicamenteuse drugs.com précise qu'il y a aussi davantage de baisse de tension, de ralentissement de la respiration et de troubles de la coordination.

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Le mélange de kétamine et de GHB augmente la sédation et tend à provoquer des nausées. Ces deux données indiquent un risque d'étouffement si l'usager·e vomit alors qu'iel est inconscient·e. C’est pourquoi TripSit classe ce mélange comme étant dangereux (bien qu’en 2023, nous n’ayons pas trouvé de rapport de cas d’hospitalisation à son propos).

La sédation et la confusion entraînent aussi des risques contextuels, par exemple de blessure en cas de chute. La personne ne pourra pas non plus se défendre si son entourage se révèle malveillant (comme ici). Enfin, cet état peut être tout simplement désagréable, surtout avec les nausées.

Pour réduire les risques, plusieurs internautes (comme ici) conseillent de se limiter à de petites doses de chaque produit, ainsi que de consommer avec un entourage responsable et de confiance et/ou de se placer en position latérale de sécurité (PLS).

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Les témoignages de ce mélange (tels qu'ici, là et là) rapportent une cohabitation des effets stimulants et dissociatifs. En particulier, les consommateurices soulignent qu’iels restent énergiques et mobiles malgré l’ivresse de la kétamine, ce qui en fait un mélange surtout pratiqué en contexte festif. Les internautes qui l’apprécient conseillent généralement de commencer par l’amphétamine et d’ajuster ensuite avec de petites doses de kétamine. En cas de fortes doses de cette dernière, les « holes » seraient mentalement plus lucides et plus intenses.

Cette étude expérimentale sur des humains (n=41) mesure les effets de ce mélange, notamment en les comparant avec les symptômes d’une psychose temporaire (avec l’outil PANSS). Elle mesure aussi les fonctions cognitives, l’ivresse et l’euphorie. L’étude montre que :

• ce mélange produit davantage de symptômes « positifs » de psychose que chaque drogue seule, mais cette augmentation reste inférieure à si on additionnait leurs effets.
• l’amphétamine réduit la sédation et la perturbation de la mémoire de travail de la kétamine.
• les autres variables reviennent en gros à si on additionnait les effets des deux produits.

Cette même étude mesure la concentration de chaque drogue dans le sang et montre qu’il n’y a pas d’interaction cinétique entre les deux produits.

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En 2023, nous n'avons pas trouvé de rapport d'intoxication associé à ce mélange. Mais le site d’information médicale drugs.com indique un risque cardiaque modéré, lié à une double augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque. Cette information correspondant à un contexte et à des doses médicinales, le risque est peut-être plus élevé dans d'autres contextes. L’amphétamine et la kétamine étant toutes deux déconseillée aux personnes ayant des antécédents cardiaques, c’est logiquement le cas de leur mélange aussi. Dans ce fil de discussion en tous cas, plusieurs personnes s’inquiètent ou se plaignent de son impact sur le système cardio-vasculaire.

La combinaison des effets anesthésiants et stimulants entraîne théoriquement des risques contextuels (par exemple de se blesser). Ce commentaire souligne la confusion qui survient à haute dose de kétamine. Dans ce cas-là, il vaut mieux prévoir des trip-sitters et un environnement sécurisé.

Cette étude observationnelle sur des humains (n=375) montre que la consommation régulière de kétamine et d’amphétamines est corrélée à davantage de troubles psychiatrique que celle de chaque produit seul. Les auteurs supposent que la kétamine exacerbe la dépression et le manque d’énergie, et que les amphétamines exacerbent les troubles de la pensée et de l’activité. Cet usager parle d’ailleurs un risque de manie en cas d’abus.

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Of the seven user reports found (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7): three (2, 3, 4) report nausea; two (2, 3) report high anxiety; two (1, 6) report discomfort; two (5, 7) describe a more energetic and lucid experience.

In mice, small doses of ketamine increase locomotor activity (but not high doses). In this study and this one, the combination of caffeine and ketamine increased locomotor activity more than either product alone. This is consistent with some reports of more energetic experiences (5, 7).

The two products do not appear to interact kinetically.

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Feedback reports cases of nausea (2, 3, 4), anxiety (2, 3) and discomfort (1, 6). The small number of feedbacks, despite the widespread use of caffeine, and their almost exclusively negative nature, perhaps indicate that users only report problems, which therefore seem to be rather rare.

Independently, both products increase blood pressure, and it is likely that such effects are added when the two are mixed, which could be an issue for people suffering from hypertension. According to this systematic review in humans, the increase in blood pressure caused by caffeine is potentiated by stress and disappears with regular intake, which leads to tolerance. In this study on humans, 0.5 mg/kg of ketamine (a dose supposed to enable consciousness) increased blood pressure only slightly.

The combination of anaesthetic and stimulant effects theoretically entails contextual risks (e.g. of injury), although we found no reports of this.

According to this study, caffeine lowers the lethal dose of ketamine in mice.

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We found no studies on the effects of mixing ketamine and MDMA.

Several testimonials (see here and there) report unexpected potentation : visual and destabilizing, almost delirious. One contributor warns against overdosing. This user describes the experience as "a psychedelic mess". DMT-Nexus refers to it as a "lucid dream".

In small doses, some people find that MDMA adds warmth to the ketamine experience, which in turn brings psychedelia to MDMA (testimonials in French and English). It also appears that ketamine eases the muscular tension caused by MDMA.

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In 2022, there were no reports of intoxication attributed to this mixture.

But in theory, there is a cardiovascular risk: ketamine's instructions indicate a very frequent increase in blood pressure and heart rate (absorbed within 15 minutes). This side effect is more frequent in the event of interaction with a stimulant, such as MDMA. Ketamine being contraindicated in people with a history of cardiovascular disease, this mixtures is even more so.

This combination can lead to powerful psychedelic potentiation, which can be unpleasant or dangerous if unexpected: so participants in this thread recommend vigilance when using ketamine, including when coming down from MDMA.

On the contrary, the effects of one could mask those of the other, leading to unintentional overdose by prompting redosing: as this user explains, this risk is accentuated by ketamine's short duration of action.

According to this study on mice, binge of both substances could worsen the dopaminergic toxicity of MDMA.

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Les témoignages de ce mélange (tels qu'ici, là et là) rapportent souvent que le ressenti de chacune des substances est atténué. Cela peut être apprécié et recherché, par exemple pour rester mobile malgré les effets de la kétamine, ou réduire l’anxiété liée à la cocaïne. Au contraire, cela peut représenter un obstacle ou être désagréable (plusieurs messages parlent de « gâchis » de l’un ou l’autre produit).

Cela pourrait s'expliquer par le fait que les effets stimulants de la cocaïne et dissociatifs de la kétamine se contrecarrent dans une certaine mesure. Il faut aussi noter que chez le rat, le mélange augmente l’élimination de la cocaïne, et donc réduit de 30% sa concentration dans le sang (celle de la kétamine n'est pas affectée).

Pour autant, ces substances ne sont pas antidotes : leur mélange produit des sensations particulières. Les internautes qui apprécient cette synergie donnent rarement des détails. D’après ce témoignage, les effets sont plus physiques que mentaux (une sensation agréable dans le corps), tandis que celui-là parle d’onirisme et d’euphorie. Cet article relaie d’autres descriptions du mélange en contexte festif.

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En 2023, il n'y avait pas de rapport de cas d'intoxication attribués à ce mélange. Mais ce traité d’anesthésie (p.8) met en garde contre ce mélange. En effet, la kétamine et la cocaïne augmentent toutes les deux la pression sanguine et le rythme cardiaque, ce qui entraîne des risques cardio-vasculaires. Cette étude montre d’ailleurs des effets similaires sur le coeur, ce qui pourraient potentialiser la toxicité à plus ou moins long terme.

Par ailleurs, comme on peut le lire ici, le mélange n’est pas forcément agréable et peut entraîner une certaine confusion. La combinaison des effets anesthésiants et stimulants entraîne théoriquement des risques contextuels (par exemple de se blesser), bien que nous n’en ayons pas trouvé de signalement. Enfin, l'auteurice de ce témoignage anecdotique rapporte comment la perception du temps biaisée par la kétamine peut mener à l'abus de cocaïne.

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Dans cette fiche, on parlera des différents 2C-X ensemble, en raison de leurs similarités. La plupart des retours disponibles concernent le mélange de 2C-B et de kétamine.

Les témoignages (par exemple dans ce thread) sont unanimes pour décrire une potentialisation des effets psychédéliques, avec une synergie particulière entre les deux produits.

Le ratio des produits change en fonction des préférences, afin d'avoir une dominante de l'un ou de l'autre. Par exemple, dans ces deux trip reports (ici et là), le 2C-B est consommé pour ses effets visuels, et de petites doses de kétamine ajoutent de la "profondeur" à l'expérience psychédélique. Dans celui-là au contraire, l'usager prend du 2C-B afin de mieux se rappeler de l'expérience dissociative.

Les hallucinations sont augmentées ou modifiées. Par exemple, cette usagère décrit un mélange de vision en tunnel et de traceurs colorés. Pour celui-ci, la kétamine rend les hallucinations du 2C-B plus anguleuses.

Les effets stimulants des 2C-X et sédatifs de la kétamine semblent s'opposer. Ainsi, dans ce thread on lit qu'un peu de kétamine peut masquer les sensations corporelles du 2C-B. À l'inverse, cette usagère trouve que le 2C-B réduit la sensation d'ivresse après un "hole" de kétamine. Et dans les seuls TRs impliquant du 2C-I que nous ayons trouvé (ici et là), les usager·es restent mobiles malgré de fortes doses de kétamine.

Nous n'avons qu'un TR concernant le 2C-E, qui ne semble pas diverger du reste.

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En 2023, nous n'avons pas trouvé de rapport de cas à propos de cette combinaison, ni remarqué de risque physique dans les retours d'expérience. Comme en témoigne ce thread, la plupart des retours sont positifs.

Mais une potentialisation psychédélique peut quand même être déstabilisante, surtout quand on ne s'y attend pas. C'est pourquoi cet usager conseille de commencer par de petites doses et d'augmenter doucement. Ce spectaculaire bad trip impliquant du 2C-I illustre comment de gros dosages dans un mauvais contexte peuvent psychologiquement mal tourner.

Il y a aussi théoriquement un risque cardiaque. En effet, la notice de la kétamine indique une augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque (résorbée en 15min). Or, comme le décrit cette petite étude sur les humains, c'est aussi le cas du 2C-B. La kétamine étant contre-indiquée chez les personnes ayant des antécédents cardio-vasculaires, c'est logiquement le cas de ce mélange aussi.

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Nous n'avons pas trouvé d'étude concernant la combinaison de LSD et de kétamine.

Les discussions entre usager·es, tels qu'ici, là, là ou encore là, rapportent une augmentation des effets psychédéliques, en particulier visuels. Les usager·es sont souvent surpris·es par la puissance de cette combinaison.

En montant les dosages, l'expérience devient très immersive et confuse. Il y a parfois de complètes déconnexions de la réalité, pendant lesquelles la personne peut rester mobile (par exemple dans ce trip report).

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En 2023, nous n'avons pas trouvé d'étude permettant d'évaluer les risques de la combinaison de LSD et de kétamine.

Les retours d'usager·es ne signalent pas de problème physique. Mais la potentialisation psychédélique peut s'avérer difficile à supporter (comme dans ce retour d'expérience). Plusieurs usager·es mettent en garde contre la puissance du mélange et conseillent de commencer par de bas dosages.

Également, des accidents pourraient survenir du fait que les consommateurices restent parfois mobiles tout en étant dans un autre monde (par exemple là). En cas de dosages conséquents, il vaut mieux prévoir des trip-sitters et un environnement sécurisé.

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Nous n'avons pas trouvé de publication scientifique à propos du mélange entre DMT et kétamine, aussi cette fiche est une synthèse de retours d'usager·es.

Le wiki de DMT-Nexus indique à la fois une forte potentialisation, des hallucinations plus immersives, et un ressenti plus confortable qu'avec la DMT seule (exemples ici, là et là). Le mélange favorise les expériences psychédéliques violentes ("breakthrough", "blasting off"), notamment à haut dosage.

La kétamine apporterait une dimension insouciante et déstructurée ("wonky"). Malgré cet effet anxiolytique, les mauvaises expériences (comme là) restent possibles.

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Pour la changa, l'ayahuasca et les mélanges contenant de l'harmala, consultez également les données spécifiques aux IMAO.

En 2023, nous n'avons pas trouvé de donnée à propos des risques de ce mélange. Mais la notice de la kétamine indique une augmentation très fréquente de la pression artérielle et du rythme cardiaque (résorbée en 15min). Or, ces petites études sur des humains (ici, là, et là) montrent que la DMT a des conséquences similaires. Leur mélange pourrait donc entraîner davantage de risques cardio-vasculaires, par exemple chez les personnes qui souffrent d'hypertension artérielle ou d'insuffisance cardiaque.

La potentialisation entre DMT et kétamine peut surprendre et être choquante si on ne revoie pas les dosages en conséquence. Également, après un trip psychédélique très intense, il peut être difficile de se reconnecter au réel. Comme en témoignent des internautes de ce thread, un décalage peut persister quelques temps.

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Les témoignages, comme ce trip report et ce fil de discussion, sont unanimes pour dire que la kétamine et le cannabis se potentialisent mutuellement. Les effets psychédéliques en particulier sont augmentés, rendant plus immersifs les voyages de kétamine. Plusieurs consommateurices rapportent néanmoins qu'il est plus difficile de s'en rappeler.

Le mécanisme à l’œuvre derrière la potentialisation n'est pas élucidé. D'après cette correspondance d'un anesthésiste, la kétamine pourrait réduire l'élimination du cannabis par inhibition de l'enzyme CYP3A4, ce qui augmenterait et prolongerait ses effets. De la même manière, le CBD contenu dans le cannabis inhibe les enzymes CYP3A4 et CYP2B6, ce qui pourrait ralentir l'élimination de la kétamine. Cela expliquerait, que chez les rats, le CBD rallonge la briève phase de stimulation motrice qui survient à petites doses de kétamine.

La question de l'impact du cannabis sur le traitement de la dépression par la kétamine se pose, notamment dans ces deux fils de discussion (ici et là). En 2023, les avis sont partagés. Les propriétés anxiogènes et amnésiantes du cannabis pourraient amoindrir les bénéfices du traitement, mais certaines personnes trouvent leur compte dans cette consommation.

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En 2023, nous n'avons pas trouvé d'études à propos des risques du mélange de kétamine et de cannabis. Nous n'avons pas non plus repéré de risque physique dans les témoignages.

Mais ce mélange a des effets très psychédéliques. Comme l'illustre ce trip report, des voyages de ce genre peuvent être mal vécus. D'abord, la puissance des effets peut surprendre. De plus, le côté anxiogène du cannabis peut déteindre sur la kétamine (comme ici), bien qu'en retour il arrive que la kétamine réduise l'anxiété du cannabis (comme là). C'est pourquoi cet usager conseille de consommer le cannabis par petites bouffées, et de soigner le contexte de consommation.

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En 2024, nous n'avons pas trouvé de donnée académique sur le mélange entre kétamine et champignon à psilocybine. Cette fiche est donc une synthèse des retours d'usager·es.

Les témoignages, comme ici et là, relatent une potentialisation des effets dissociatifs et psychédéliques. Les hallucinations augmentent, ainsi que l'immersion dans l'expérience. Celle-ci peut être décrite comme à la fois réaliste et bizarre ("surréaliste"), ce qui peut amener de la confusion. Plusieurs usager·es rapportent de l'euphorie, et une relaxation physique et mentale.

La plupart des internautes s'accordent sur la nécessité de maîtriser les dosages, surtout lorsqu'il s'agit de premières fois. Le schéma de consommation préféré semble être de commencer par une faible dose de champignons, puis d'attendre le plateau pour ajuster avec de petites traces de kétamine. Au pic des champignons, la kétamine intensifie le trip. Mais sur la descente, elle semble plutôt adoucir les effets résiduels.

Les gros dosages, tels que rapportés via Erowid, sont très émotionnels. La thématique du contrôle revient souvent, avec une ambivalence entre des sentiments transpersonels d'unité et d'omnipotence, ou au contraire d'impuissance et de confusion. Par exemple l'usager-e peut s'assimiler à Dieu, ou croire être mort et en enfer. Ces expériences sont très immersives, avec des hallucinations sensorielles et cognitives convaincantes. Dans ces témoignages, qu'ils soient extatiques ou traumatiques, les trips laissent des traces durables dans l'esprit des consommateurices.

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Les retours d'usager·es (comme ici) préviennent régulièrement du potentiel psychédélique du mélange, qui peut entraîner de l'angoisse et de la confusion. Les bad trips peuvent laisser des traumatismes durables : c'est pourquoi les internautes conseillent de commencer par de bas dosages, et de déjà bien connaître chaque produit.

En cas de dosages conséquents, des accidents pourraient survenir du fait que les consommateurices restent parfois mobiles tout en étant dans un autre monde (par exemple là). Il vaut mieux prévoir des trip-sitters et un environnement sécurisé.

Il pourrait aussi s'avérer difficile de jauger les dosages de kétamine en étant déjà sous psychédélique.

Les internautes ne signalent pas de problème physique. La notice de la kétamine indique une augmentation très fréquente de la pression artérielle et du rythme cardiaque (résorbée en 15min). Or, la psilocybine a aussi des effets sur le rythme cardiaque, qui en 2024 sont encore mal connus (voir cette revue de littérature). Ce mélange pourrait entraîner des risques cardio-vasculaires, par exemple chez les personnes qui souffrent d'hypertension artérielle ou d'insuffisance cardiaque.

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Les rares témoignages d'usagers (tels qu'ici et là) ne décrivent pas de ressenti particulier, ce qui pourrait indiquer que les effets subjectifs de la kétamine ne sont pas modifiés par la prise d'IMAO.

Les IMAOs et la kétamine ont tous deux des effets anti-dépresseurs. Ce mélange est donc cliniquement considéré dans le cadre du traitement de la dépression (par exemple dans cette étude de cas).

D'après cet article, les médicaments qui induisent ou inhibent les enzymes CYP2B6 et CYP3A4 réduisent ou augmentent respectivement les effets de la kétamine. Cela pourrait concerner certains IMAO-B, tels que la sélégiline.

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De nombreuses substances n'étant pas des anti-dépresseurs ont, ou sont soupçonnées, d'avoir un effet IMAO.

Quelques études portant sur ce mélange à des doses variées, telles celle-ci ou celle là, ne rapportent pas d'effet indésirable particulier (toutefois, leurs échantillons ne sont pas assez grand pour qu'on affirme qu'il n'existe aucun risque). De très rares rapports d'usagers, tels que celui-ci, vont dans ce sens. Néanmoins, d'après TripSit, il existe des retours d'interaction négative avec les IMAO-A (tels que la moclobémide).

Comme le souligne cet usager, la kétamine achetée illégalement est rarement pure et les produits de coupe pourraient interagir avec les IMAO. C'est pourquoi il est prudent de commencer par de petites doses à chaque nouvelle acquisition.

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La kétamine et le protoxyde d'azote sont deux dissociatifs. Comme le montre ce thread sur Reddit, leur combinaison entraîne une puissante potentialisation des effets du deuxième.

Cette combinaison entraîne couramment des distorsions auditives, une perte de réalité accompagnée d'une sensation de chute ou de vitesse, et parfois l'arrivée dans des réalités complètement différentes, avec des hallucinations visuelles et corporelles très convaincantes, pouvant aller jusqu'à une ego death. L'expérience peut être ressentie comme jouissive ou très désagréable ; elle ne doit pas être prise à la légère et ne laisse jamais indifférent.

Cette description des effets est une compilation de trip-reports trouvés sur Erowid.org.

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Il y a trop peu d'études pour se faire une idée des dangers de cette combinaison. Néanmoins, les retours d'usagers ne semblent pour l'instant pas signaler de problème particulier. Cette étude indique une potentialisation de la neurotoxicité chez les rats en cas d'exposition prolongée.

La combinaison de deux dissociatifs augmente les risques de chute (cf. ce trip-report). Aucune nausée n'a été rapportée ; mais par précaution, il vaut mieux consommer assis ou allongé en position latérale de sécurité.

Les effets de cette combinaison sont puissants et déstabilisants. Plusieurs trip-reports (par exemple ici et là) rapportent une frayeur intense à l’idée de ne pouvoir « revenir ».