Substance : Poppers

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Nous n'avons pas trouvé d'étude à propos de la combinaison de GHB et de poppers. Mais le site d'information médicale drugs.com prévoit une addition des effets hypotenseurs (baisse de tension).

D'après le seul témoignage que nous ayons trouvé, cette hypotension favoriserait les G-holes (pertes de conscience liées au GHB). Elle rendrait également l'érection difficile.

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Nous n'avons pas trouvé d'étude à propos de la combinaison de GHB et de poppers.

Mais cette combinaison pourrait favoriser les pertes de connaissance. En effet, d'après le site d'information médicale drugs.com, il y aurait une addition des effets hypotenseurs (baisse de tension), avec un risque de syncope. Ce rare témoignage dit aussi que le G-hole (inconscience liée au GHB) arriverait à moindre dose. Cela entraîne un risque de blessure (chute, accident...), ainsi que d'étouffement si la personne n'est pas placée en position latérale de sécurité (PLS).

Par ailleurs, il y aurait aussi une augmentation des risques cardio-vasculaires. En effet, l'hypotension s'accompagne souvent d'une tachycardie (élévation du rythme cardiaque), ce que relève également drugs.com. À cela il faut ajouter un effet en deux temps du GHB, où chez l'humain il deviendrait stimulant une fois le pic passé, ce qui impliquerait également une tachycardie (voir cette étude-pilote). Ce mélange serait donc à éviter au moins pour les personnes ayant des antécédents cardiaques.

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flare À propos des effets

En 2024, nous n'avons pas trouvé d'information sur les effets du mélange de kétamine et de poppers. Quelques commentaires sur Reddit (1, 2, 3, 4) le recommandent, mais sans décrire l'expérience. Néanmoins, il est probable que la kétamine et le poppers se potentialisent sur leurs effets communs (établis d'après PNwiki) :

• augmentation du rythme cardiaque
• distorsion de la perception du temps et de l'espace
• boucles de pensées
• désinhibition
• euphorie, appréciation musicale

D'un point de vue strictement pharmacologique, les deux produits pourraient interagir de manière complexe. En effet, le monoxyde d'azote (NO), le métabolite actif des poppers, est synthétisé à partir de l'enzyme NOS lors de l'activation des récepteurs NMDA. Or, la kétamine est antagoniste des récepteurs NMDA : d'après cette revue de littérature, ça expliquerait pourquoi la kétamine modifie la synthèse de NO, le plus souvent en la diminuant. Par ailleurs, selon cette étude, le NO modulerait les récepteurs NMDA ; et cette revue de littérature rapporte que le NO peut augmenter la libération de glutamate (le neurotransmetteur associé aux récepteurs NMDA).

La kétamine pourrait donc moduler les effets du poppers, et le poppers, les effets de la kétamine. Mais dans l'état actuel des connaissances, il est difficile d'extrapoler l'implication pratique de ces données pour les consommateurs.

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En 2024, le mélange de kétamine et de poppers est très peu documenté, et nous n'avons pas trouvé d'information sur un problème particulier.

On peut néanmoins supposer qu'il y a une majoration du risque de chute et de blessure. En effet, les trip reports montrent que la kétamine modifie la perception de soi dans l'espace (ici) tout en altérant la coordination (là). Or, les poppers réduisent la coordination et l'équilibre, comme rapporté dans cette étude rétrospective.