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bubble_chart Tendance synergique

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Inconnue

Les effets de cette combinaison ne sont pas connus.

error_outline Risque estimé

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Vigilance

Cette combinaison présente de faibles risques physiques ou mentaux, ou peut déclencher des situations à risque.
Fiabilité : avérée.
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flare À propos des effets

La plupart des études sur des humains interrogent l'addition des effets sédatifs. Elles ont été menées sur de toutes petites cohortes (ici de 12 personnes, de 8 personnes), avec des résultats contradictoires. Par ailleurs la consommation d'alcool peut provoquer des interactions métaboliques différentes selon qu’elle soit ponctuelle ou chronique, un mécanisme vulgarisé dans ce topic.

ISRS (paroxétine, fluoxétine...)

D'après cette revue narrative, les ISRS ne présenteraient pas d'interaction particulière avec l'alcool. Mais cette revue systématique rapporte un nombre significatif de cas d'ivresses disproportionnées sous ISRS. Les auteurs de cette étude pensent que l'interaction entre alcool et anti-dépresseurs est actuellement sous-estimée.

Des retours d'expérience, comme ici avec la fluoxétine ou avec le citalopram, témoignent effectivement d'une augmentation des effets de l'alcool pendant la durée du traitement. D'autres ne relèvent pas de changement particulier, voire une réduction des effets. Ces expériences variées pourraient s'expliquer par une interaction métabolique, la plupart des ISRS étant métabolisés par le même groupe d'enzymes que l'alcool (P450).

Tricycliques (amitriptyline, doxepin…)

D'après cette revue narrative, les effets sédatifs des tricycliques sont additionnés à ceux de l'alcool. Certains pourraient également présenter une interaction métabolique : par exemple, cette petite étude relève que l’alcool augmenterait les quantités d’amitriptyline dans le sang.

menu_book À propos des risques

En ce qui concerne les ISRS, le site drugs.com, destiné aux professionnels de santé, prévient d'une addition d'effets sédatifs et d'altérations du jugement. Il conseille de réduire ou d'éviter la consommation d'alcool pendant la durée du traitement. Les discussions entre usager·es, telles que ce thread ou celui-là, rapportent des expériences variées, et invitent généralement à la modération plutôt qu'à l'abstinence.

Néanmoins, cette revue systématique rapporte un nombre significatif de cas où une personne sous ISRS expérimente une ivresse "pathologique". Ces ivresses se caractériseraient par une désinhibition disproportionnée, une consommation frénétique, des trous de mémoire et parfois de la violence. Des retours d'usager·es, tels qu'ici et , témoignent ainsi de pertes de conscience et de contrôle.

Concernant les tricycliques (amitriptyline, doxepin…), le même site drugs.com prévient que la consommation d'alcool peut augmenter la concentration d'anti-dépresseur dans le sang, ce qui en augmente les effets négatifs. La consommation régulière d'alcool pourrait entraîner l'effet inverse, selon un mécanisme résumé dans ce topic.