edit

bubble_chart Tendance synergique

trending_down

Atténuation

Les effets de ces substances sont contradictoires et certains d'entre eux s’atténuent.
Fiabilité : supposée.
check_circle check_circle brightness_1

error_outline Risque estimé

drag_handle

Neutre

La combinaison de ces substances n'augmente pas significativement leurs risques par rapport à une consommation indépendante.
Fiabilité : supposée.
check_circle check_circle brightness_1

flare À propos des effets

Nous n'avons pas trouvé d'étude concernant cette interaction. Mais selon diverses sources médicales, les benzodiazépines réduisent les effets du LSD. Ainsi, la revue Medscape préconise d'en donner aux patient·es qui réagissent mal au LSD. Les usager·es connaissent bien cette propriété : cette correspondance médicale rapporte que beaucoup s'arrangent pour avoir du diazépam à disposition quand iels tripent.

Les retours d'expérience rapportent généralement une réduction de l'intensité mentale et des visuels. Mais malgré leur réputation de trip killers, les benzodiazépines ne sont pas des antidotes au LSD : les effets psychédéliques peuvent persister (ce trip report et celui-ci en sont de bons exemples). Par contre, pris sur la fin du LSD, les benzodiazépines semblent bien en écourter la durée, ainsi qu'en atténuer les effets résiduels (comme l'illustre ce fil de témoignages).

La combinaison peut avoir des résultats paradoxaux. Par exemple, ce trip report raconte comment les effets délirants d'une forte dose d'alprazolam ont potentialisé un bad trip de LSD. Et chez ces usager·es, la relaxation induite par les benzodiazépines amplifie les effets psychédéliques.

menu_book À propos des risques

Bien que nous n'ayons pas trouvé d'étude spécifiquement à ce sujet, le mélange de LSD et de benzodiazépine ne semble en soi pas poser de problème

Néanmoins, leur utilisation comme trip killer n'est pas non plus sans conséquence.

  • D'abord, il est faux que les benzodiazépines puissent totalement arrêter les effets d'un psychédélique. Si une personne vit un bad trip, il faut également essayer la réassurance, le changement d'environnement, etc. La revue médicale Medscape conseille d'ailleurs de ne recourir au diazépam qu'en seconde intention.
  • Ensuite, les benzodiazépines ont leurs propres effets, qui s'ajoutent à ceux des psychédéliques. Par exemple, dans ce trip report, l'auteur prend une forte dose d'alprazolam en croyant arrêter un bad trip, mais les trous de mémoire et la désinhibition ne font que l'amplifier et mettent l'auteur en danger. Ce ne sont donc pas des ingrédients magiques, et une personne vivant une situation difficile ne doit pas être laissée sans surveillance.
  • Enfin, il y a le risque de s'habituer à leur consommation, alors que ce sont des produits addictifs.

Ce témoignage d'un bad trip de LSD pendant un sevrage d'étizolam souligne qu'il vaut mieux ne pas arrêter une consommation de longue date avant de prendre du LSD.