bubble_chart Tendance synergique
Mixte
La combinaison de ces substances atténue certains de leurs effet et en augmente d'autres.
Fiabilité : non évaluée.
error_outline Risque estimé
Risqué
La combinaison de ces substances présente des risques physiques ou mentaux non négligeables.
Fiabilité : hypothétique.
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flare À propos des effets
Les effets psychotropes de cette combinaison n'ont pas fait l'objet d'études scientifiques, mais on peut faire des suppositions à partir des propriétés des molécules seules et des retours disponibles.
Le DXM et son métabolite le DXO sont des antagonistes NMDA. Couplés aux effets dépresseurs de l'alcool (agoniste GABAa et antagoniste NMDA), on peut au moins s'attendre à une addition des effets de confusion, d'étourdissement et de somnolence. En effet, des témoignages tels que celui-ci et celui-là montrent que l'alcool et le DXM se potentialisent, entraînant des ivresses plus prononcées qu'avec chaque substance seule. Cet usager rapporte que cette combinaison l'aurait souvent rendu malade.
D'après ce témoignage, les effets de l'alcool auraient tendance à prendre le pas sur ceux du DXM, amplifiant la désorientation au détriment des hallucinations (d'après celui-ci). Cette usagère qualifie l'expérience de "bordélique", et lui ayant laissé un souvenir amer.
La potentialisation semble plus ou moins forte selon les personnes (comparer par exemple ces deux témoignage : un et deux). Cela pourrait dépendre de variations métaboliques entre les individus (cette toute petite étude suggère que les effets subjectifs du DXM dépendraient du phénotype CYP2D6), ou de sensibilités différentes aux pharmacologies complexes de chacune de ces substances.
menu_book À propos des risques
L'alcool et le DXM ayant des effets dépresseurs du système nerveux central, il y a au moins une addition de la confusion, de l'étourdissement et de la somnolence. C'est pourquoi la base de données drugs.com, destinée aux professionnels de santé, déconseille cette combinaison aux dosages thérapeutiques et indique un risque modéré. On peut supposer que celui-ci est élevé dans le cas d'une consommation récréative à plus fort dosages.
En effet, TripSit indique un risque élevé de pertes de conscience qui, couplées aux nausées, peuvent entraîner des suffocations (s'étouffer avec sa langue ou son vomi). Le site conseille de ne pas dépasser le "1er plateau" de DXM. De la même manière, cet usager recommande de rester sous 70mg de DXM, au risque sinon de subir céphalée, "semi-coma" et dépression respiratoire. Pour éviter la surdose, celui-ci conseille de commencer par le DXM et de boire l'alcool très progressivement.
Des usager·es mettent en garde contre des dommages au foie, peut-être en raison de la présence de paracétamol dans certaines préparations de DXM. En effet, la consommation chronique ou massive d'alcool multiplie l'hépatotoxicité du paracétamol (voir cette revue de littérature).