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bubble_chart Tendance synergique

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Potentialisation

Les effets de ces substances sont multipliés ou fortement modifiés par leur combinaison.
Fiabilité : avérée.
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error_outline Risque estimé

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Neutre

La combinaison de ces substances n'augmente pas significativement leurs risques par rapport à une consommation indépendante.
Fiabilité : supposée.
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flare À propos des effets

Cette description est une somme de témoignages trouvés sur Internet.

Malgré que la psylocibine et le protoxyde d'azote agissent de façons très différentes sur l'organisme, leurs effets semblent se potentialiser avec de puissants visuels et une synergie unique entre les ressentis dissociatifs et psychédéliques. Les effets sont courts, mais la distorsion temporelle peut les faire sembler plus long.

Les témoignages montrent des impressions récurrentes de déconstruction de la réalité, de mort de l’ego (ego death), de compréhension accrue du fonctionnement de l’univers (suivie d’amnésie) et de boucles temporelles.

La plupart des retours sont positifs, mettant en avant l’euphorie et l’absence de peur malgré une forte désorientation. Mais il y a quelques cas de personnes ayant mal vécu leur trip, notamment en raison d’un contexte émotionnel négatif.

PsychonautWiki résume cette combinaison comme entraînant une augmentation soudaine et dramatique des visuels géométriques ainsi qu’une mort de l’ego.

menu_book À propos des risques

Le protoxyde d’azote multiplie les effets des psychédéliques et les ravive pendant la descente. D’après Drugscience, cela peut être effrayant ou perturbant si l’usager ne s’y attend pas. Malgré l'euphorie couramment observée avec cette combinaison, il reste possible d'en faire un bad trip (témoignage).

La perte de réalité engendrée par le protoxyde d’azote est potentialisée par les psychédéliques, ce qui augmente le risque de chute si l’on ne consomme pas assis ou allongé (témoignage).

La psilocybine n’est pas neurotoxique (voir cette interview de R. Griffiths) et la consommation modérée de protoxyde d’azote ne semble pas l'être non plus (cf. la fiche toxicologique de l'INRS). Pour l'instant, rien ne permet d'envisager que cette combinaison présente un risque supplémentaire dans le cadre d’une consommation raisonnable.