Caféine + Kétamine

bubble_chart Tendance synergique

error_outline Risque estimé

flare À propos des effets

Sur les sept rapports d'usagers trouvés (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7) : trois (2, 3, 4) rapportent des nausées ; deux (2, 3) témoignent d'une forte anxiété ; deux (1, 6) parlent d'inconfort ; deux (5, 7) décrivent une expérience plus énergique et lucide.

Chez les souris, de petites doses de kétamine augmentent l’activité locomotrice (mais pas les fortes doses). Dans cette étude et celle-là, la combinaison de caféine et de kétamine augmente davantage l’activité locomotrice que chaque produit seul. Cela est consistant avec quelques retours signalant des expériences plus énergiques (5, 7).

Les deux produits ne semblent pas avoir d'interaction cinétique.

menu_book À propos des risques

Les retours d'expérience rapportent des cas de nausée (2, 3, 4), d'anxiété (2, 3) et d'inconfort (1, 6). Leur faible nombre, alors que la caféine est un produit très répandu, et leur caractère presque exclusivement négatif, indique peut-être que les usager·es ne rapportent que les problèmes, qui semblent du coup plutôt rares.

Indépendamment, les deux produits augmentent la tension artérielle, et il est probable que ces effets s'ajoutent en cas de mélange, ce qui pourrait poser problème aux personnes souffrant d’hypertension. D’après cette revue systématique chez l’humain, l’augmentation par la caféine est potentialisée par le stress et disparaît en cas de prise régulière, qui amène une tolérance. Dans cette étude sur l’humain, 0.5 mg/kg de kétamine (une dose censée permettre de rester conscient·e) n’augmenteraient que faiblement la tension artérielle.

La combinaison des effets anesthésiants et stimulants entraîne théoriquement des risques contextuels (par exemple de se blesser), bien que nous n’en ayons pas trouvé de signalement.

D'après cette étude, la caféine abaisserait la dose létale de kétamine chez les souris.